Chronique d'un suicide littéraire assumé : Jour 40 à 47

Publié le par Alex Taurel

Jour 40 : Plus j'écris et moins je cris, plus j'écris mais moins j'oublie.

Jour 41 : Enzo Parisse est capable de séduire n'importe qui, mais incapable de garder celle qui importe.

Jour 42 : Ma vie est une pub Juvamine, capable de se répéter 6, 7, 8 fois devant mes yeux sans que je ne bronche...

Jour 43 : Un enfant de 6 ans : "On peut se faire mal en tombant amoureux ?"

Moi : "Oui, on peut se faire mal. Mais ce n'est pas la douleur qui compte, c'est la chute qui est belle..."

Jour 44 : Ce n'est pas parce que ma tristesse semble disproportionnée et à un air de déjà-vu qu'elle n'est pas réelle...

Aujourd'hui, Révolution en Lybie pour le départ de Khadafi... Après-midi : coiffeur

Jour 45: L'autre soir, une fille m'interpelle pour me dire que j'écris des choses belles. Et soudain, je m'interroge : "Quand est-ce que je vivrais des belles choses ?"

Jour 46 : J'ai croisé des beaux yeux, éclairé par le soleil somnolant de 17h, dans une femme. Et je me suis rendu compte, qu'être dans les tiens me manquait atrocement.

Jour 47: Je ne sais pas pourquoi je passe des heures à regarder le ciel, alors que la seule chose qui m'intéresse, c'est qu'il fasse beau DANS toi.

 

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