Une hirondelle fait le printemps...
...Je me prénomme "Tu". Vous me connaissez, précédemment je vous appelais "le lecteur". "Elle" est devenue "Tu".
Un jeu de chaise musicale narrative s'installe...
J'écris. Vous ne savez jamais si ce que vous lisez je le vis, ou je le fabule.
Question sans réponse. Question de mystère. Question de crédibilité.
Je me masturbe souvent cérébralement quand à savoir dans quel direction orienter "le prochain"...
Quel menu littéraire vous proposer ?
Ne serais-ce pas une overdose d' "Eux", que de vous resservir sur ce plateau cette relation qui donne le sourire, mais qui apparaît pour beaucoup comme utopique, candide, naïve ?
Je mesure le risque. Je tente le coup. Je jette les dès sur le tapis. Je mise "gros". Je me lance...
J'ouvre certaines portes, je casse des barrières, j'ôte le masque, je range dans le fond de la poche gauche (la droite c'est le portable) de mon jean's Célio, acheté 35euros en solde, ma pudeur, j'éclate au grand jour, je scie l'arbrequi cache cette forêt de mystère.......ou pas...
La limite entre réalité littéraire et vie fictive est aussi fine et impalpable que ce qui nous pousse dans le ravin de l'amour.
Je suis donc devant l'écran. entrain de raconter une nouvelle histoire, ou narrer des faits réels...
Dans tous les cas, ce qui est certain, c'est que j'ai vraiment pris possession de "Tu".
Reste à savoir qui est-"Elle" ?...Reçois-t-"Elle" ces mots en rougissant ?...Accueille-t-"Elle" ces moments narratif accompagnée de son coeur qui fait "boum-boum" ?...
Qui est "Tu" aujourd'hui ?
La tentation d'offrir une déclaration d'amour est palpable...
Une déclaration d'amour mystérieuse...
Est-ce une déclaration d'amour idéaliste ? ou bien consciemment, je sais que je vais te touchée ?
Tu es une hirondelle. l'hirondelle est un oiseau migrateur, qui s'en va toujours là où elle se sent mieux. Pour l'oiseau c'est une histoire de chaleur géographique. Pour toi, de chaleur morale, psychique, intellectuelle, relationnelle.
Un éternel recommencement dans ta vie d'adulte. Peut-être que quand tu étais une "petite" hirondelles, tu as eu ce modèle la ? ou...
Une hirondelle peut-elle être sédentaire ?
Si la chaleur qui l'entoure est persistante, possible...
Tu es arrivée au moment où je m'y attendais le moins. Bien sûr, on n'est jamais préparé. L'amour se décide, un après-midi, à avancer vers la porte d'entrée, il frappe, nous ne sommes pas apprêté, pas conditionné à l'accueillir, à l'apprivoiser...
et c'est sans doute ce qui lui donne envie de franchir le paller. Il n'y a pas de jeu de dupes. Aucune recherche, le naturel s'est invité et cela accélère et simplifie bien des choses.
Il y a des phrases qui accompagnent ma vie. L'une d'elle se vérifiera toujours...
"Ce n'est pas l'envie qui provoque la rencontre, mais bien la rencontre qui donne l'envie de..."
L'envie d'en savoir plus, de parler plus, de rester plus, de sourire plus, de rire plus, de frissonner plus, d'être drôle plus, de partager plus, de gratter plus, de s'engager plus, de désirer plus, de donner plus, de se donner plus, de lâcher plus, de se mettre en danger plus, de tourbillonner plus, de fondre plus, de se boire plus, d'exalter plus, de séduire plus...toujours un peu plus..., de se manquer plus, de s'attentionner plus, d'être complice plus, de se faire jouir plus, de s'aimer plus, de se vivre plus...
Aimer c'est sentir qu'avec l'autre, on sera un peu plus nous-même...
Ce n'est pas une question d'arithmétique. Bien souvent on parle de n'être qu'un...
1+1 =1...
Et si l'amour n'avait pas besoin de la réponse de cette addition ...
1+1....c'est amplement suffisant...
Tu m'exaltes. Je bouillonne.
Tu vas quitter ton "Afrique où tu migres" (rapport à l'hirondelle) pour venir voir ce qui se passe ici, venir sentir la chaleur qui peut entourer tes plumes...
Je pompe volontairement MC Solaar, en annonçant avec le sourire que
Tu vas Passé, pour être Présent, dans mon Futur...
Je soupire. La B.O d'un quotidien banalement exaltant, étais-elle une prévision, une projection, une spéculation aussi proche de la réalitée ou simplement de l'invention ?
Je joui de ces sensations...
Les mots sont décousues, mes mots sont des cousus dans ma tête.
Les mots doux...l'émotion...l'Aime-ophile...
L'amour s'enrobe à nous, sur de petits riens...et se détruits sur de petits rien...
En avoir conscience, c'est déjà anticiper qu'une histoire n'est pas forcement utopiste, qu'une fin n'est pas une fatalité...
Une hirondelle ne fait pas le printemps.
Usuellement : d'un seul élément on ne peut tirer de conclusion certaine...
Le Printemps est le premier temps, le temps de la naissance, des renaissances, des retours, tout est en fleur, la chaleur ré-épousent nos peaux qui se re-dénudent, nos sourires s'accrochent toujours un peu plus longtemps, nos mines s'éclaircissent...
J'assume ce romantisme mielleux. Qui, en réalité, n'aimerais pas l'assumer ? Qui n'aime pas être dans cet état là ? dans cet état de décomposition de des mauvaises choses...
Tout me ramène un sourire.
Une hirondelle fait le printemps...
D'un seul élément, j'en tire une conclusion.
Une hirondelle fera le printemps. Une hirondelle fera mon printemps. Mon hirondelle fera mon printemps...
Où se cache la vérité ? Où se trouvent le mensonge, l'invention, le bluff ?
Est ce que cela vous avancerez à quelque chose de le savoir ?
Je sais juste que "Tu" es amoureux d' "Elle"...
Je suis amoureux de toi...
Je le sais, parce que Beigbeder me l'a fait comprendre, je le sais parce qu'à l'instant où mes yeux quittent les tiens, où mes oreilles ne boivent plus ta voix, où mes lèvres se séparent des tiennes, où mon nez ne te respire plus, où ma main se détachent de la tiennes, que tu te retournes et t'en vas...démarrent toujours la nostalgie des secondes précédentes...