Chronique d'un suicide littéraire assumé : Jour 2
On pense toujours quelque chose de quelqu'un. Un "look", une voix, une odeur, une attitude, un job, une façon de s'exprimer, un sourire, une manière de porter la cuillère à sa bouche lors d'un dessert, un regard, la démarche, des mains, l'apéritif commandé, des cheveux, une confiance en soi apparente...
Chaque détail renvois, à nos analyses hâtives et primitives, une perception de l'autre.
Je préfère (et de loin) qu'on ai une mauvaise image de moi. Il est plus agréable de surprendre les rencontres, que de les décevoir.