Une "maladie" si peu commune...

Publié le par Alex Taurel

page blancheElle est là. Je ne sais pas comment, ni pourquoi. Je n'ai pas travaillé pour l'avoir. Elle enfile des mots à des phrases comme des perles à un collier.
Je ne cherche même pas à l'avoir, je ne l'appelle jamais. Je ne lui demande jamais rien...mais parfois (souvent) elle me prend, arrive au dessus de ma tête, rentre en moi, et parcours mon corps jusqu'à mes doigts qui viennent embrassés les lettres illustrés sur les touches de mon clavier.
J'aime que cela m'arrive. c'est un bonh(onn)eur.
On peut humainement et aussi un peu prétentieusement qualifié tout ça, d'inspiration...
Une inspiration qui m'ai désormais aussi vitale...(non pas comme la carte de Sécu !!!) qu'elle l'est à la respiration de l'être humain.
C'est celle qui amène l'expiration...ici, l'expiration prend la forme de mots couchés sur une page.
Il serait très présomptueux de vouloir se qualifier d'auteur. Pourtant à y regarder de plus près (oui, obligé avec ma vue actuelle...) la langue française renvoie du mot "auteur" : Celui qui est la cause de quelque chose.
Tout cela me convient à merveille. Je suis la cause de mes respirations littéraire.
Néanmoins, il y a une chose qui m'est arrivé récemment. Une chose nouvelle pour moi, à laquelle je n'avais jamais dit bonjour jusqu'alors. Une chose à laquelle je ne m'étais en aucun cas préparé. D'une part, parce que je ne sais pas anticipé ma vie. D'autre part, parce que je ne suis pas à proprement parlé un "auteur"...en tout cas, pas dans le sens commun.
Cette chose est impalpable. Impalpable comme beaucoup de chose que je me plais à essayer d'analyser, inventer ou écrire en ces lieux qui je l'espère devient de plus en plus cosy pour toi Jean.
Impalpable comme tout ce que j'aime dans la vie, à commencer; et je l'ai assez narrer dernièrement; par la vie elle-même. Mais aussi, impalpable comme l'amour, les sentiments aussi petit, bénin, passionnel, déchirant, déstabilisant ou anodin qu'il soit, les rapports humains, le bonheur...en bref tout ce qui touche de près ou de loin aux...gens.
Cette quête de "pseudo-analyse" m'amène l'inspiration, précédemment décrite, qui me fait accoucher régulièrement de mes masturbations et spéculations intellectuelles.
Cette chose impalpable est donc arrivé. Sans prévenir.
-"toc toc toc"
-"oui, bonjour...c'est pourqu..."
et elle ma giflée !!!
Pleine face...une main énorme et ferme fonçant droit sur mes fébriles joues, aussi barbues soient elles.
Comment réagir face à cela ? encore une fois, je n'anticipe jamais ma vie.
Encore une fois...la réflexion, l'analyse...
Comment s'en sortir ?
Pour comprendre d'où viennent ces sentiments qui naissent en nous et que l'on qualifie de problème, il faut savoir d'où naissent ces obstacles.
Quel est la source de cette bouteille d'eau minérale qu'est ce problème ?
Pour cette chose impalpable, qui j'avoue m'a fait un peu paniquer, (mais je ne suis pas un très grand courageux, tous les habitués de mes mots le savent bien...) finalement la réflexion n'a pas était très longue.
Elle m'est apparue...comme ça...en discutant rapidement. Elle m'est apparue finalement comme m'apparaît l'inspiration.
Cette chose impalpable est une maladie. Littéralement, maladie signifie : altération de l'organisme, trouble.
Cette chose impalpable est une angoisse. En bref une inquiétude profonde entraînant un sentiment de malaise psychique.
Cette chose impalpable...La page blanche.
L'angoisse de la page blanche.
Aussi vrai que La page blanche est angoissante...l'angoisse donne naissance à la Page blanche.
Le serpent se mord la queue...
Je ne vais pas fanfaronner. C'est déstabilisant. Mais je ne suis pas un vrai "auteur". Pourquoi angoisser ?
Surtout, comme je l'ai dit plus haut, la source de ce "problème" (qui n'en est pas un) m'est vite apparut.
Une inspiration se nourrit. C'est un petit animal domestique qui vit près de soi. Si vous ne lui donnez plus à manger, il va mourir à petit feu...il va vous quitter.
Depuis bientôt trois semaines, et mon accident oculaire, je suis en convalescence. En convalescence visuelle,physique mais aussi, surtout en convalescence sociale.
Je sais très bien qui je suis. Comment et pourquoi j'arrive à écrire. Comment cette inspiration se fait respiration...le reste ce n'est que des mots piochés dans ma tête, comme on pioche des lettres au scrabble, et assemblés tel une chorégraphie de danse.
Je sais que cette inspiration vient des gens. de eux, de vous, de toi, de tous.
Des rencontres, des discussions, des échanges. J'entends, j'écoute, je vois (un peu quand même), j'analyse, je souris, je donne, je reçois, je débats, je contredis.
En réalité je n'ai aucune inspiration personnelle, pas de don, aucune imagination. Je suis un faussaire. Une éponge qui se nourrit de mes et vos déboires, expériences, bonheurs...
Et forcément, en étant dans une convalescence sociale où, point ou peu de gens s'offre à moi...ça coince.
C'est une "autarcie sociale" que je fuis de coutume. Je ne sais pas être seul. C'est un fait. A part quand je livre des mots...

Alors angoisse de la page blanche ? angoisse oui. Cette angoisse vient sûrement du fait que je ne veux pas te "décevoir" Jean. Pas décevoir les quelques personnes qui croient et passent de fugaces bon moments avec ce que  j'écris. L'angoisse née de ma propre attente aux réactions des autres. Finalement, c'est la même chose qui m'a empêche de "tenter ma chance" de devenir ce que j'ai rêvé de devenir et ce pour quoi j'avais la conviction d'être fait. Un acteur. C'était d'ailleurs le sujet de la naissance de ce blog :
http://d-hyeres-et-d-aujourd-hui.over-blog.com/article-33010250.html

Sauf qu'aujourd'hui, j'ai grandis avec ce blog et cette année 2009. J'essaye de "baffer" ces angoisses, comme celle de La page blanche m'a baffée.

Alors La page blanche ?
Finalement, je suis un bel escroc...
Avec ma sourie, je remonte la page de mon ordinateur...
Elle n'est pas si blanche que ça cette page...




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F
<br /> quoi que tu fasses  : TU SERAS TOUJOURS CRITIQUE.......alors fais toi plaisir et les jean ou pas les jean VIS CE QUE TU VEUX  DONNE TOI LES MOYENS D'ETRE HEUREUX SANS AVOIR BESOIN DE<br /> DEGUN ET LE RESTE SUIVRA ! ! ! !  JOYEUX NOEL ET GROS BISOUS <br /> <br /> <br />
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L
<br /> ...........<br /> <br /> (page blanche...de commentaire...)<br /> <br /> <br /> <br />
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